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A l'intérieur

 

 

Date de sortie 13 juin 2007 (1h23min) 

Réalisé par Julien Maury, Alexandre Bustillo

Avec Béatrice Dalle, Alysson Paradis, Nathalie Roussel

Genre Epouvante-horreur , Thriller

Nationalité Français

 

Note: 5/5

 

Depuis la mort tragique de son mari dans un accident de voiture, Sarah est seule et malgré une mère omniprésente, c'est seule qu'elle passera son réveillon de Noël. Seule et enceinte. Cette nuit est la dernière que la jeune femme passera chez elle. Le lendemain matin, celle-ci doit entrer à l'hôpital pour accoucher. Dans sa maison, tout est calme. Jusqu'au moment où quelqu'un vient frapper à sa porte. Derrière, une femme prête à tout pour arracher l'enfant qu'elle porte en elle...

Le 24 mai 2007, le film A l'intérieur fait l’effet d’un coup de poing lors du 60ème Festival de Cannes pendant la Semaine Internationale de la Critique. En effet, deux jeunes réalisateurs français réussissent à s’imposer devant la critique internationale avec un premier film de genre jusqu’au-boutiste. Pas de second degré ni de référence trop appuyée pour ce film traumatisant. C’est vrai qu’à l’époque ces réalisations sont rares en France. Nous sommes ceux qui avons invité le cinéma mais nous ne sommes pas de grands producteurs de films d’horreur de qualité. Et pourtant avec  A l'intérieur, le miracle a bien lieu ! Pourtant faire un film à quatre mains n’est pas chose simple mais ces garçons passionnés restent soudés pour le meilleur et surtout le pire. C’est la raison pour laquelle Béatrice Dalle les a suivi dans ce projet et participera par la suite à toutes leurs réalisations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le film raconte l’histoire Sarah, dont le mari vient de décéder dans un accident de voiture et qui passe seule le réveillon de Noël dans sa maison. Alors qu'elle doit se rendre le lendemain matin à la clinique pour accoucher, une femme étrange frappe à sa porte pendant la nuit, bien décidée à lui arracher, par tous les moyens, le bébé dans son ventre. Mais qui est cette femme jouée par une Béatrice Dalle machiavélique ? Dans ce film on y parle de violences urbaines et d’émeutes, d’accidents de voitures, de solitude aussi... On se dit que dans une époque violente et agressive, le seul endroit où l’on pourrait se sentir serein c’est chez soi ou dans le ventre de sa mère. Et pourtant Sarah, jouée par Alysson Paradis tenant pour la première fois un rôle principal, n’est pas en sécurité chez elle et elle sera en sécurité nulle part tant que cette femme habillée en noir sera là. Ni son bébé d’ailleurs.

 

 

Les deux réalisateurs ouvrent leur film sur un accident de voitures. Ils focalisent notre attention sur Sarah, conductrice blessée et enceinte. Toute ensanglantée et choquée, elle observe autour d’elle. Le passager ne bouge plus. Il est mort. La bave de la conductrice enceinte se mélange à son sang et coule de sa bouche dans un silence absolu. Le ton est donné. Le film sera radical et sans blabla. J’en veux pour preuve que Sarah n’est pas une ScreamQueen. (Nom donné aux héroïnes de film d’horreur qui passent leur temps à hurler). Sarah souffre en silence et n’hurlera que rarement. Ce qui renforcera notre malaise. Et c’est pendant 90 minutes que les réalisateurs nous font devenir les témoins d’un horrible fait divers sans aucun recul : tout est frontal et rien n’est suggéré sans aucun second degré. Il y a juste la réflexion du jeune dans la voiture des policiers qui nous laissera esquisser un micro sourire tout en nous enfonçant un peu plus dans la réalité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En fait, nous avons été témoin d’un accident horrible et nous sommes restés donc la femme étrange a un objectif tout comme les jeunes réalisateurs : nous faire payer notre curiosité du début du film en dépassant  les codes de la morale un peu plus à chaque fois pour un terrible final. On ne fait pas de mal à une femme enceinte ? Pas dans ce conte moderne et macabre où le sang, l’ombre et la lumière vous marqueront de façon indélébile. Un home-invasion au féminin avec 3 personnages marquants : Sarah, la femme et la petite fille dans le ventre de sa mére.

Bravo à ces deux jeunes réalisateurs qui, après plusieurs propositions de réalisations à Hollywood (remake de Hellraiser et des Griffes de la nuit), ont préféré resté en France pour réaliser Livide et Aux Yeux des Vivants sorti en avril 2014. Ils ont montré qu’en France il était possible de réaliser ce genre de film et que des acteurs talentueux pouvaient soutenir ce genre de projets. La distribution d’A l’intérieur le montre : Béatrice Dalle, Alysson Paradis, Dominique Frot, Tahar Rahim, Nicolas Duvauchelle puis Catherine Jacob et Marie-Claude Pietragalla pour Livide et enfin Anne Marivin pour Aux yeux des vivants.

 

 

 

Matthieu Lamarque

 

 

Juli : 4/5

Qui dit nouvelle vague, dit nouvelle règle. Simple, mais terriblement efficace. C'est un cinéma qui cogne et qui ne prend aucun détour. Cru et brutal, il laisse pourant un gout amer, une trace indélébile. Certainement celle d'un avenir des plus prometteurs.

 

Nawaak : 3/5

Un véritable film gore français qui s' englue parfois dans des références nombreuses... un bel essai néanmoins!

 

 

 

Mad Movie : 5/5

(...) préparez-vous à prendre en pleine gueule le thriller d'épouvante le plus radical jamais produit dans notre pays. Plus qu'une réussite : une date dans l'Histoire du cinéma d'horreur !

 

Première : 2/5

Si la mise en scène et la photo réservent quelques bonnes surprises, fallait-il que le scénario soit écrit au forceps ? Après avoir posé les jalons réalistes et prometteurs du fait divers, "A l'intérieur" bascule dans le gore sensationnel nigaud avec des répliques aussi douloureuses que des contractions.

 

 

Critique Equipe

Critique Presse

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