
Broceliande
Date de sortie 8 janvier 2003 (1h35min)
Réalisé par Doug Headline
Avec Elsa Kikoïne, Cylia Malki, Alice Taglioni
Genre Thriller , Fantastique
Nationalité Français
Note: 1/5
Interdit aux moins de 12 ans
Chloé, une étudiante en archéologie, s'inscrit à l'université de Rennes avec comme spécialisation l'histoire celte. Au même moment se produit une série de meurtres pour le moins étranges. Tous les indices convergent vers la forêt de Brocéliande, creuset des légendes celtes, où Chloé participe à un chantier de fouilles sur de très anciennes sépultures...
Alors oui, certes, il est des films dont le genre français aurait pu se passer et je n'ai pas peur de dire que Brocéliande en fait partie. Euphémisme, il est en le chef de file.
Pourtant l'imaginaire autour de la forêt de Brocéliande semblait être le sujet idéal pour un film d'horreur. Entre mysticisme et ésotérisme, quel plus beau décors pour ravivier les croyances populaires hexagonales que la forêt de nos ancêtres druides. Il faut croire que Doug Headline ne le voyait pas de la même façon. Encré dans une base de slasher fébrile, il met en scène une étudiante fraichement débarqué dans la région, qui poursuit des études d'archéologue.
Nous voila donc revenu sur les bancs de la fac, avec ses clichés mal joué, le beau gosse, la super copine, le prof hautain et distant. Si dans un premier temps le jeux des acteurs rend difficile toute tentative d'immersion dans l'univers de personnages innexistant, ont tombe plus rapidement encore dans l'absurde.
Des histoires absurdes sous couverts de quelques gravures historiques, une enquête ridicule, des personnages sans aucune convictions ni profondeur. Dès la première demie-heure le film devient atrocement long, et ce jusqu'a l'arivée de la bête finale, espèce d'humanoïde infernal, une transformation dûe à l'ingestion d'une potion verte fluo dans laquelle macère des tête humaine.
Mais si le ridicule ne tue pas, qui a massacré ce long métrage? La réponse est claire, le terrible jeu des acteurs, la stupidité du scénario, une image trop peu soigné, pas voir peu de plan intéressant...
Alors si le cinéma de genre français a droit a ses ratés, le problème réside certainement dans le fait qu'en 2002, Brocéliande cumule quasiment 200 000 entrées au box office. Un haut score pour un film d'horreur français, que depuis trop peu de longs métrages atteignent. Alors on comprend bien maintenant que le spectateur qui a gardé un goût amer de ses espoirs avorté pour le cinéma français peine à payer de nouveau son entrée dans les salle obscure.
Stigmate du genre, Brocéliande reste une des plus grave séquelle du genre. Cependant, pouvont nous réelement blamer cette tentative? Force est de constater que Doug aura au moins essayer de lancer le genre à sa façon.
Zurban: 2/5
Aucune idée originale de mise en scène et un scénario prévisible à trois bobines : il fallait le faire. C'est aussi une forme de talent.
Le Nouvel Observateur : 3/5
(...) si la dérision est omniprésente, les prises de vue caricaturales et la bande-son, outrageusement saturée, font perdre son efficacité à l'intrigue.
Les Inrocks : 3/5
Malgré ses bonnes intentions et ses références, un film sans ambition esthétique.
Critique Presse



Nawaak : 1/5
Une transposition bretonnante du film horrifique de campus américain qui peine sérieusement à décoller.
Critique Equipe