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Interview Erik Blanc Böegler

 

 

 

Pourriez-vous revenir sur votre parcours de formation ?

 

Mon parcours vient tout simplement de la rue, j’ai appris moi-même, je n’ai pas eu la chance de me payer des écoles à Paris. Et j’en suis fière pour être honnête. Alors J’ai commencé à travailler très jeune (16ans), j’ai grandi avec des parents divorcés, sans éducation très fixe, j’ai dû me faire moi-même à cause de diverse problème de famille, donc j’ai du très jeune me débrouiller seul vivant par ci par là !

A l’âge de 17 ans j’ai écrit , sans trop savoir pourquoi et quoi en faire, surtout qu’àl’époque nous étions en 2002… Nous n’avions pas toute la technologie informatique d’aujourd’hui, j’avais aucune chance, en plus de l’horreur en France… Donc je suis resté lucide et chez moi à travailler dans divers secteurs… Puis en 2009, après une séparation compliquée, j’ai tout perdu. J’étais à la rue, je suis retourné dans la famille, et dans mes affaires il y avait une seule page de mon scénario… Je ne pouvais pas tomber plus bas, j’ai du caractère alors je me suis dit : << Cette fois-ci je le réécris et j’organiserai tout moi-même !>> Ce que j’ai fait quelques mois après… Lancer seul dans ce milieu qui ressemble à une jungle ou les gens seraient prêt à se tuer pour un casting. Je n’avais pas deformation, pas d’amis, presque pas d’argent... Mais le cinéma est né dans la rue, j’ai beaucoup appris seul en lisant, regardant tous ce que je pouvais… J’en ai gardé et j’en ai jeté (beaucoup) j’ai dessiné moi-même mes plans etc… Ma formation à commencé comme cela, en tournant deux fois ce film d’horreur/Slasher , avec diverses personnes amateures et pro… J’avais réussi à avoir deux personnes qui avais déjà quelques petites choses pas trop mal à leurs actifs…Moi j’avais rien, mis à part de nouvelle caméra HD… Mais pour faire cours après des petits soucis j’ai abandonné ce projet deux fois et pourtant à chaque fois fini !

En 2012… J’ai réalisé officiellement ‘’IN THE MIDDLE OF THE WOODS PART 1’’ avec mes propres idées… Et j’ai enchainé plusieurs prochains jusqu’à aujourd’hui : (CM), (LM), , (CM), (en cours-LM), (CM-En cours), (CM), et récemment avec Michel Berreur, très grand ami de Jean-Paul Belmondo. A côté de cela j’ai écrit trois long-métrages qui sortirons en romans ,   et

A côté de cela j’ai écrit le scénario pour Michel Berreur et Michael Ingrassia, pour lequel la famille Belmondo est pressentie. J’ai écrit avecune amie fidèle Corinne Philippe qui m’aide beaucoup, une romancière.

Voilà comment j’ai grandi au fur et à mesure des années dans un milieu plus loin de l’horreur…

 

 

Quel est votre rapport au cinéma de genre ?

 

Dès l’âge de 8 ans j’ai toujours apprécié les films d’horreurs, épouvante et autres… Mon grand-père regardait beaucoup de film, ma mère également, surtout des films d’horreurs… Je crois qu’à partir de là j’ai apprécié tous les films d’horreurs des années 70,80, 90… Italiens, allemands, américains…  Bien-sûr Jason Voorhees est resté dans ma tête, comme beaucoup d’autres personnages.

 

 

Quels sont vos films de chevet ?

 

C’est dingue ! Car en fait il ni a pas vraiment de film d’horreur… Mon film préféré reste et restera … Magnifique réalisation avec le noir et blanc, grâce a cela j’ai compris des choses qu’artistiquement j’adorais mais que je ne savais pas comment utiliser. Maintenant j’en utilise trop !A côté j’adore la franchise , , , , , … et j’en oublie…

 

 

Vous venez d’achever la troisième partie d’un projet d’envergure In the Middle of the Woods Part III, parlez-nous un peu de la genèse de ce qui semble être une quadrilogie ?

 

Oui nous venons de le finir en avril 2014. Et ce sera pour moi le meilleur, le plus joli visuellement, avec des actrices et acteurs formidables, chacun a tenu son rôle et on a eu de l’impro (scènes rajoutés). L’histoire du film, à la touche des années 80 du cinéma du genre, raconte l’histoire d’un groupe d’amis qui viennent fêter un heureux évènement, Julie est enceinte. Au petit matin, au lac elle disparait, là où d’autres personnes ont déjà disparu sans jamais être retrouvées ! Les tueurs (des frères dans le film) mettront sur pied des jeux et beaucoup de psychologie humaines. Comment faire quand vous devez être égoïste face à vos amis ? … Comment faire quand on se réveille chez l’inconnu qui confronte des jeunes gens face à d’autres qui ne se connaissent pas… Le 4eme volet mettra en scène les derniers survivants… Mais resterons-t-ils soudés ?

Après cela , s’arrêtera pour laisser les premiers épisodes être diffusés et voir ce qu’il se passera pour les quatre volets !

 

 

Pourquoi avoir choisi le genre du slasher ?

 

Très simple. Parce qu’en France il y a quelque chose à faire dans ce domaine (horreur), et puis cela reste ma passion et le plus proche des bons films indépendants !!Puis honnêtement quand vous n’avez pas de prod ni d’aide, car c’est de l’horreur, cela me semblait le plus simple pour diverses raisons ! Et puis cela aide à libérer le mal en soi aussi…

 

 

Quelles ont été les conditions de tournage ?

 

Dès le début bénévole. Je payais tout moi-même, nourriture, logement, etc… Les acteurs n’avaient qu’à venir et jouer ! Ce n’était pas le luxe, loin de là, mais cela me faisait penser aux conditions sur le film ‘Délivrance’ avec Jon Voigt. Je recherchais cela aussi pour que les acteurs soient bien dans leurs rôles, car la majorité des acteurs avec qui j’ai tourné n’aimaient pas les films d’horreur ou n’avaient pas l’habitude des restaurants ou des soirées people… J’ai donc trouvé des fidèles, des passionnées, des amis et mon style grâce à tout ça !

 

Comment comptez-vous diffuser ce premier volet ? Projection ? VOD ? DVD ?

 

Dans un premier temps ce sont des italiens qui diffuseront le film en VOD, pour les festivals nous allons aussi faire des inscriptions. Pour le DVD je ne sais pas encore !

 

 

Les quatre volets sont-ils conçus comme des segments autonomes ou constitueront-ils un seul et même film ?

 

Ce sont bien quatre long-métrages différents et l’histoire se suit.

 

 

Pourriez-vous revenir sur le projet Survivre pour elle et sur votre implication auprès des associations et des enfants malades de l’hôpital Necker ?  

 

Ce projet est mon préféré et le plus sincère, le plus proche de moi, car il est presque un fait réel de ma vie privée…Un ami acteur, Laurent Cicolella, m’a suggéré un jour de lui écrire un court-métrage sur la boxe avec une enfant dans l’histoire. Après quelques minutes de réflexion seul chez moi, j’ai mélangé ma vie (séparation compliquée) et la vie de ma petite sœur Orlane atteinte du syndrome KABUKI depuis son plus jeune âge. J’ai vu des choses horribles sur certains enfants, la moquerie d’adultes envers des enfants malades ! Je pense qu’on a dû se moquer (publiquement) de ma sœur 2000 fois et 2000 fois tu as envie de te battre… Jeunes nous avons pratiqué le Kick Boxing, et je suis très fan de boxe, alors j’ai rajouté tout cela au projet… La souffrance et les sacrifices de beaucoup de parents mérite tout l’or du monde, ma mère principalement, il fallait vivre et faire ce qu’elle a fait pendant beaucoup d’années et encore aujourd’hui, ma mère à élevé seule pendant quelques années ses 6 enfants…Dont le petite dernière, Orlane, est tombée malade… Alors j’ai rajouté cela au film également, j’ai aussi rajouté beaucoup de combats et d’émotion pure… Si je suis si impliqué c’est parce que beaucoup de ces parents sont ignorés par la société, par le soutiens humain, auquel aujourd’hui « on like » pour une connerie de télé réalité et à côté on ne « like » pas pour aider une pétition pour sauver un enfant ou lutter contre une maladie, que ce soit sur l’internet ou dans la rue, enfin cela me révolte, je suis pour le respect et l’éducation et voir cela en France pousse ma révolte dans mes films, mes écrits divers !

Ce projet est né comme cela… J’ai hâte qu’il sorte en roman, je réserve l’argent pour des associations… Au niveau du film, nous sommes dans les pré-contrats / engagement. Je peux déjà citer des gens comme Claire Keim, Stéphane Ferrara, Michel Berreur, Michael Ingrassia… D’autres stars doivent nous répondre dans les semaines ! Pas de tournage avant 2015…

 

Vous venez de signer un contrat avec un producteur italien, vous pouvez nous en dire plus ? Quelle sera la teneur des projets à venir ?

 

Oui, avec des italiens, avec eux il n’y aura pour le moment rien d’autre qu’ . Il diffuse le film dès la mi-septembre.

 

 

Que pensez-vous de ce qui se passe en ce moment en France concernant le cinéma de genre horrifique ?

 

Pourquoi il se passe quelque chose ? Non sérieusement le cinéma d’horreur en français n’a pas beaucoup de place, beaucoup se battent pour cela, car il y a beaucoup de fans d’horreurs dans le monde…Mais le cinéma français est un peu à l’image de notre France, sans couille…J’attends de voir le dernier film de Benjamin Rocher et Thierry Poiraud : et j’espère réellement qu’il soit bien, le style des images est cool et j’aime le foot et les zombies, donc je prends une bière et me voilà heureux (sourire).

 

En France on manque beaucoup d’idées, on attend les américains et on change un ou deux trucs et ça passe… Pour moi, Eli Roth est surement actuellement le meilleur et le plus proche de sa créativité en restant lui-même, je l’adore. La créativité et la collaboration entre les gens sont rares… J’aimerais que beaucoup de gens bougent le cinéma Français, car voir les mêmes têtes tous les mois, moi personnellement ça me fatigue et m’intéressent pas, cela ne sert à rien !!

 

Le mot de la fin est pour vous :

 

Merci à vous principalement. Et j’ajoute… ne prenez pas mon message comme une prétention car je n’en ai pas, je suis honnête et ne fais pas le tour du rond-point pour dire ce que je pense, je veux juste partager ma passion, m’améliorer, partager mes idées, bosser avec des passionnés, amateurs ou professionnels, même collaborer avec des artistes que je ne connais pas ! Voilà … Encore merci à vous !

 

 

Merci à vous Erik de vous êtes prêté au jeu des questions réponses, et bonne continuation dans vos projets horrifiques !

 

 

 

Nawaak Yoon

 

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