
Interview Stéphane Leroux
Nawaak Yoon : Tu es basé sur Lille c’est ça ?
Stéphane Leroux : En fait je n’y habite pas, mais je travaille à Lille, j’ai un boulot dans un bureau tranquille qui me permet de me payer mes délires de cinéphile.
N.Y : Pourrais-tu revenir sur ton parcours de formation ?
Oui bien sûr ! En fait mon parcours est assez banal, je n’ai pas de diplôme en cinéma. En fait j’ai fait un bac ES et ensuite un BTS comptabilité, parce que mes parents nous ont toujours soutenu mais dans un sens. Ils m’ont dit : « tu veux faire du cinéma, tout ça c’est très bien, on pourra te soutenir moralement ou tout ce que tu veux, mais avant ça il faudra que tu nous prouve que tu es capable de manger. » Parce que je voulait faire du cinéma depuis que j’avais dix ans, c’est l’âge auquel j’ai découvert les films d’horreur. Donc il me fallait un boulot qui paye en fait. C’est pourquoi j’ai fait un cursus le plus court et le plus efficace possible, qui me permette de vivre ma passion à côté dans le même temps. De ne pas forcément en vivre, mais de la vivre.
N.Y : Et tu disais que tu avait vu ton premier film d’horreur tout petit c’est ça ?
S.L : Oui c’est ça, en fait mes parents avaient l’habitude d’enregistrer sur VHS tous les films d’horreur qui passaient, je crois, tous les samedis soirs sur Canal+. Et il me semble, enfin ce serait à confirmer, que le premier film d’horreur que l’on ait vu avec mon frère ce devait être Rawhead Rex (1986) d’après Clive Barker. L’histoire est pas terrible, mais il y a des images super marquantes, et quand t’es gosse tu fais des cauchemars à rallonge, et tu te dis « C’est génial ! Je veux faire ça plus tard ! » Donc voilà, on a voulu faire ça plus tard ! (rires)
Ensuite ça a continué avec les films que l’on regardait, les magazines, les jeux d’horreur, et ça ne faisait que confirmer à chaque fois notre goût pour ça !
N.Y : C’est donc vraiment un univers dans lequel vous vous sentiez tous les deux épanouis et en accord ?
S.L : C’est ça ! On aime bien raconter des histoires ou faire des blagues à nos amis. Tu sais, on aime bien enjoliver le quotidien, et donc rien de tel pour ça que l’écriture ou le cinéma au fond.
N.Y : Tu parlais de Clive Barker tout à l’heure, mais quels étaient les films que tu retiendrais, qui étaient véritablement marquants pour toi ?
S.L : Il y a des films qui m’ont beaucoup marqué quand j’étais jeune, et c’est vrai que quand tu les revois plus tard tu as un petit coup de mou, mais… il y en a encore certains qui sont d’un qualité qui perdure, tu vois comme Zombie de Romero, Evil Dead de Sam Raimi… Moi si tu veux je les ai découvert sans connaître la vraie sortie salle, je les ai vu deux ou trois ans après. Alors on aurait pu à l’époque se demandé : « Est-ce que ça a pris un coup dans la tronche ou pas ? » Et en fait pas du tout, j’étais scié ! Tu vois quand j’ai vu Zombie de Romero jamais auparavant je n’avais vu un truc aussi dégueulasse et en même temps aussi prenant ! Ce film là fait vraiment partie de mes films de chevet, comme tous les films de Carpenter. Il y a Cimetière de Marie Lambert qui m’a vraiment impressionné… D’ailleurs y’a un plan dans La Quatrième Nuit qui est un petit hommage au film de Marie Lambert, je ne sais pas si les spectateur pourront le repérer, mais il y a pleins de petites choses comme ça qui sont dans le court et qui sont très perso. Si ça se trouve certains diront : « C’est ça que tu appelles des clin d’œil ? », mais c’est vrai que l’on voit tous un film d’une manière différente, donc on s’est fait nos petits plaisirs…
N.Y : Donc il y a chez toi ce goût de la référence pour le fan de ce cinéma là ?
S.L : Oui tout à fait. Mais tu vois je pense que c’est assez difficile d’y échapper. Quand tu es le nouveau venu sur le terrain, tu as envie de montrer aux gens que tu sais de quoi tu parles en fait.
N.Y : C’est en quelque sorte une manière de faire ses preuves ?
S.L : Oui exactement, d’autant que La Quatrième Nuit est un film tout de même assez particulier, et donc on montre aux gens qu’on est pas autistes cinématographiquement parlant, et qu’on connaît pas mal de chose, et qu’on peut rendre ça à l’écran dans un contexte différent. Alors il y des gens que je connais qui y ont vu certaines références, d’autres qui n’ont rien vu du tout, mais c’est bien, ça montre qu’il y a différents publics.
N.Y : Au niveau de la lecture générique de votre film La Quatrième Nuit, se situe-t-on plutôt du côté de la SF ou du fantastique selon toi ?
S.L : Alors c’est une bonne question ! Parce que quand tout le monde voit la jaquette du DVD tout le monde se « tiens voilà un film de SF, c’est cool ! ». C’est vrai que d’un côté le film est rattaché à la SF, mais moi je le voit comme une intrusion dans un quotidien…
N.Y : Avec de l’étrange c’est ça ?
S.L : Oui… Je sais pas comment dire ça mais c’est une version minimaliste de la cellule familiale attaquée, puisque le type est tout seul. C’est un film qui pencherait plus pour moi dans le fantastique qui fait référence à la SF, notamment sur la fin avec les thèmes ésotériques, et les scènes dans le vaisseau spatial. En fait j’ai pas trop pensé cela en terme d’étiquette je t’avoue quand j’ai écris le film.
Là par exemple on travaille sur deux projets à moyen terme, et ceux-ci sont encore à cheval sur plusieurs genres, on arrive pas à faire simple (rires).
N.Y : Et est-ce que tu penses, toi qui est amateur de cinéma de genre et même plus globalement de cinéma de genre, qu’être à cheval sur plusieurs genres ça peut nourrir et apporter quelque chose en plus au genre pur ?
S.L : Oui je pense. Rien qu’à voir les tendances actuelles du cinéma d’horreur ou autre, on est quand même passé par pas mal de cycles. Il y a eu le cycle néo-slasher avec Scream (1996, Wes Craven), qui déjà reprenait les codes du slasher de base. Ensuite on nous dit que c’est bien mais ce cinéma est un peu trop gentil donc on bascule vers le torture-porn qui quelque part reviens à ce que les italiens faisaient dans les années 1970, et aujourd’hui on repart plus vers un type de film d’épouvante, tu vois, mais pas d’horreur. Un peu comme Insidious (2012, James Wan), Sinister (2012…), on retombe dans quelque chose d’un petit peu plus classique en terme de mise en scène, moins tape à l’œil peut-être comme à la belle époque de Poltergeist (1986, Tobe Hopper). C’est un selon moi un éternel recommencement, et c’est vrai que aund un film sort et qu’il y a un petit quelque chose de différent, même s’il semble moins bien que la concurrence à court terme, et bien ça lui permet d’avoir plus de chance d’être vu par des publics assez différents, ou du moins par des gens curieux de découvrir autre chose.
N.Y : Sans cibler spécifiquement des spectateurs particuliers ?
S.L : Voilà… Après, nous concernant, très honnêtement ce n’est pas vraiment voulu de notre part. On ingurgite tellement de genres, comme par exemple l’horreur, le western, la comédie… que l’on se retrouve avec tout ça dans la tête, et c’est vrai que quand on décide de régurgiter il y a un peu de tout. Par exemple, l’un de nos prochains projet, qui sera sans doute plus à long terme car il nécessite vraiment beaucoup d’FX, c’est un film comique de SF avec de l’horreur, du western et aussi film d’agression animal. Tu vois c’est vrai que dit comme ça ça paraît assez bordélique, mais bon on a écrit un premier jet qui est plutôt marrant, qui va couter cher, donc pour l’instant on le met de côté, mais encore une fois c’est un mélange un peu curieux…
Cela dit ça reste un projet un peu lointain, là on a des chose tout de même plus faisables sur le feu… Et puis il y a aussi le travail sur l’édition DVD d’Aux Yeux des Vivants (2014, Maury et Bustillo), l’actualité de La Quatrième Nuit qui sort aussi en DVD… On est aussi sur une autre éventuelle co-production… Bref tout ça fait qu’on a pas mal de boulot en plus de la vie de bureau qui prend pas mal de temps. Donc on aurait tendance à écrire parfois dans l’urgence, et du coup à ne pas prendre assez de recul peut-être, mais en tout cas on est à 400% dedans et il n’y a aucun calcul commercial dans ce que l’on écrit, et de fait ça reste très disparate au niveau des influences.
N.Y : Là tu ouvres la brèche à une série de questions que j’avais envie de te poser. Tu parles de projets à plus ou moins long terme donc cela veut dire qu’en parallèle de la production tu comptes continuer à réaliser des films avec ton frère ?
S.L : Oui bien sur, d’autant que moi mon but c’est d’être réalisateur en fait, mais au fond je pense que j’ai pris la mauvaise filière d’études… En fait une seule personne a sous-entendu un jour que je pourrais éventuellement devenir producteur, mais je me suis aperçu qu’elle pensait à la production de fruits et légumes… Mais à l’époque je ne l’ai pas compris comme ça ! (rires). Je te jure que cette anecdote est vraie… et c’est un quiproquo qui a duré longtemps pour moi. Du coup, année après année j’ai tout fait pour me tourner vers la production de films, et là maintenant que j’arrive à avoir un statut de « petit » producteur, je me débat pour mener à bien nos propres projets en fait. Ce que je veux c’est raconter des histoires, c’est que déjà en tant que producteur c’est chouette, je suis super content de ce que l’on a fait pour l’instant, et puis j’ai croisé des gens formidables. Mais mon but c’est vraiment d’être derrière le combo ou derrière la machine à écrire, enfin ça c’est vraiment mon rêve. Tu sais je vais pas cracher dans la soupe parce que là c’est vraiment génial ce qui nous arrive, donc il nous faudra encore un peu de patience, mais je suis déjà très content de ce que l’on fait.
N.Y : C’est vraie que c’est une belle réussite et une belle actualité avec la double sortie conjointe de ces DVD, et justement cela m’amène à me demander comment vous-êtes vous retrouvés avec votre société World in Progress Films rattachés au projet Aux Yeux des Vivants ?
S.L : Alors ça aussi c’est un gros coup de bol ! En fait la maison de production Métaluna, qui est composée de gens supers, ont mis tout ce qu’ils pouvaient pour leur film. Seulement, comme ils voulaient le meilleur film possible, ils se sont aperçus à la fin qu’il leur fallait encore un peu de billes. Donc ils ont fait appel à la générosité des fans via le site Touscoprod.com, avec les différentes contreparties en fonction de la participation de chacun… Et puis il y a eu un poste de co-producteur qui s’est créé et donc je me suis présenté, je suis allé sur le tournage, non pas pour faire le touriste mais véritablement pour mettre la main à la pâte ! On m’a reçu au mieux, on m’a appris pleins de trucs, ça a été comme un stage intensif de tournage et de production. Ca a donc été un véritable coup de chance pour moi, car sans cela je ne pense pas que quelqu’un serait allé vers quelqu’un comme moi qui ayant un statut un peu bâtard. On m’aurait dit : « T’es une entreprise de production, mais en même temps tu n’as pas d’argent ! » C’est cette expérience qui m’a permis d’entrer dans le jeu de la production avec Métaluna. Et encore aujourd’hui j’essaie d’aider au mieux pour la sortie salle ou DVD du film.
N.Y : Ce qui veut dire que votre structure était déjà mise sur pied et que vous aviez déjà travaillé sur votre court-métrage, c’est bien cela ?
S.L : Oui exactement. Si je ne dis pas de bêtises, quand je suis parti là-bas, je pense que l’on venait de tourner le court. Dans tous les cas il était déjà écrit, tourné, et même quelques effets spéciaux déjà faits… C’est vraiment un concours de circonstances qui a fait que tout soit arrivé en même temps en fait.
N.Y : Je rebondis sur ce que tu disais tout à l’heure. Tu parlais du financement en ligne, quelle expérience tu en gardes toi ? Est-ce que tu en tire des enseignements et est-ce que tu pense que cela peut être une belle opportunité aujourd’hui de faire des films de genre en France en étant plus libre ?
S.L : Pour moi ça ne peut qu’aider, parce que déjà ça permet au fan d’aider un film quelque soit leurs moyens. Ca leur permet d’investir et de vivre leur passion un peu différemment. Ca permet de faire démarrer des films. Regarde par exemple le DVD de La Quatrième Nuit, je reste persuadé que si on avait juste lancé une campagne annonçant : « mon court-métrage est en DVD » sans le soutient du site, je pense que ça aurait fait un flop, dans le sens où personne ne nous connaît. Tandis qu’avec une plateforme, pour nous Ulule.fr, on explique quel est le projet, on dit clairement qu’on a besoin de soutien tant moral que financier, et ça fait participer tout le monde. Ca crée un esprit de communauté de cinéphiles en fait. Ca nous a permis de décollé, là vraiment on sent le soutien, et on sait à l’avance que le DVD sera vendu. Le message c’est : « oui on veut bien de ton DVD, montre le nous ! » C’est plus sympa que de se prendre un vent en en produisant 100 de ne pas le vendre, et de remettre pleins de choses en question.
N.Y : D’accord ! Du coup ma question va peut-être paraître un peu abrupte, mais est ce que l’on peut dire que ça permet de produire ce qui va être consommé ?
S.L : Heu… Oui c’est vrai, à terme tu pourrais presque faire ton film à la carte en fait. Après tout il me semble qu’il y a un ou deux films qui ont été distribués dans ce sens là. Le dernier Abel Ferrara (Welcome to New York, 2014), qui a fait polémique. Y’a eu aussi il me semble le dernier Paul Schader… C’est encore assez balbutiant, mais je pense qu’à terme on pourrait presque arriver à ça. Tu balances un synopsis, tu balances une belle affiche, tu balances tes idées et tu dis « voilà ! Est-ce que ça vous brancherait de voir ce film là ? Participez et avec la thune que l’on a on fera au mieux !» Là je pense qu’on en est encore à l’époque des tests, du prototype, mais à l’avenir ça va devenir un mode de production très très courant, j’en suis persuadé.
N.Y : J’ai justement le sentiment que beaucoup de projets de films d’horreur ou de genre, sont en train de fleurir grâce au crowfunding, je pense notamment à la série Reset ou à Zombie Z… Donc comment est-ce que vous positionnez votre société de production par rapport à ce nouveau marché et à cette nouvelle manière de financer ?
S.L : Très honnêtement on y a pas tellement réfléchi… Pour nous c’est notre distributeur pour La Quatrième Nuit qui nous a proposé ce système là, et c’est vrai qu’on était tellement débordés et fatigués après le film terminé que l’on a trouvé cette solution géniale ! Après comment est-ce que l’on se situe ? Hé bien ma foi je ne sais pas… Peut-être que pour notre prochain court-métrage on essayera de le faire de manière indépendante, en tout cas le plus possible. Après un jour ou l’autre si on souhaite lâcher son boulot et véritablement vivre de cela il va nous falloir un soutien financier que l’on a pas. On a la main d’œuvre parce que l’on a appris à faire tout ce qui relève de la post-production à deux, on sait tout faire, sans doute pas aussi bien que d’autres, mais on se débrouille. Maintenant c’est vrai que l’argent reste le nerf de la guerre, un jour ou l’autre on en aura besoin. ET si tu veux je préfère demander une petit participation à pleins de fans qui vont vouloir voir vivre le truc, plutôt qu’à des banques ! Très clairement pour moi j’aurais moins l’impression de me vendre mais plutôt de faire une promesse à des centaines ou des milliers de potes et ça c’est quand même vachement plus sympa !
N.Y : Tu souhaites donc vraiment t’ancrer dans la communauté de fans ?
S.L : Oui car je trouve l’idée vraiment super très honnêtement ! Après on verra quelle sera l’ampleur de nos projets, donc pour moi ça reste une option géniale. Ca nous a permis de distribuer notre court-métrage, et de découvrir encore plus de l’intérieur le système de production français dans le cinéma de genre, c’est qui est quand même vraiment rare !
N.Y : Surtout que, si j’ai bien compris, vous avez comme véritable ambition de ne produire que du cinéma de genre ?
S.L : Oui, parce que pour les autres genres, comme la comédie par exemple, il y a d’autres gens qui font ça très bien en France, y’en a plein qui cartonnent ! D’ailleurs, pour l’anecdote, j’avais commencé par écrire une comédie, afin de pouvoir passer plus facilement à travers les mailles du filet, et en fait le projet ne s’est jamais vendu, donc ça montre qu’il y a des gens qui font ça beaucoup mieux que moi, du coup je me dis que je vais me cantonner à ce que j’aime faire et c’est déjà pas mal (rires) !
N.Y : Est-ce que tu peux nous parler un peu de Bored Guys Club qui distribue actuellement le DVD de votre film ?
S.L : Oui bien sûr ! Derrière Bored Guys Club il y a un ami à moi Grégory Chapiteau, qui est compositeur, chanteur, bref un artiste très très complet, qui vend et distribue ses propres albums. Il a déjà une belle discographie pour un nouveau venu, il est plutôt connu au Japon par exemple. C’est une « valeur sûre » musicalement parlant et en plus c’est un bon ami à moi et j’aimais bien son style. En fait ça a commencé sur La Quatrième Nuit quand on lui a demandé Vincent et moi s’il pouvait nous écrire une chanson, une petite musique qui serait au début du film pour donner une ambiance faussement cool en fait, qu’on pervertie nous après à la mise-en-scène. Et il nous a proposé une chanson qu’il chante avec sa sœur. On a trouvé ça génial, en plus les paroles collaient super bien avec la scène. Ensuite on lui a montré le court-métrage, et on avait du mal à se caler niveau emploi du temps, lui avait ses projets et nous les nôtres. Mais quand il a vu le film il a trouvé ça super et il nous a dit : « écoutez c’est vraiment super ! Je l’ai jamais fait, mais je vais éditer un DVD pour vous… » Il s’est vraiment investi sur le projet, et il nous a fait confiance à nous deux gars qui faisons tout nous-même et qui ne sommes pas très connus dans le milieu… Dons on a eu carte blanche sur les bonus, sur la B.O parce que le B.O est incluse dans le DVD, et c’est une B.O complète, il y a pleins de morceaux qui ne sont pas dans le film. On a pu mettre tout ce que l’on voulait, de la façon dont on le voulait, et c’est vraiment grâce à Grégory et au Bored Guys Club que l’aventure de La Quatrième Nuit continue en fait. Et je pense qu’il y a de chances pour que l’on travaillent à nouveau avec lui un jour… C’est véritablement notre tendance musicale, et puis c’est aussi quelqu’un qui a eu les mêmes soucis pour faire son trou dans l’univers musical, donc on se complète, on a le même langage du coup.
N.Y : Merci beaucoup à toi Stéphane pour ta disponibilité et ta générosité ! Je vais à présent te laisser le mot de la fin comme nous avons coutume de le faire sur le site.
S.L : Merci c’est super gentil ! Pour moi le mot de la fin ce sera de vous remercier, merci à tous, merci à Horreur a la Française, à toi Nawaak ! Merci aussi à toutes les personnes qui ont commandé le DVD, y’en a pas mal qui ne nous connaissent pas du tout, et que se fient à la bande-annonce et à quelques images, et je trouve ça vraiment couillu, parce que de nos jours même 10€ il faut les mettre, et donner 10€ à un inconnu c’est quand même pas toujours évident… Donc voilà, j’ai des tonnes de mercis à dire parce que ce qui nous arrive maintenant, vraiment, c’est super ! On a eu un soutien super de Métaluna, de la part de la presse écrite avec Mad Movies, il y a une effervescence qui commence à se faire et c’est très rassurant parce que l’on a beau dire que l’on aime faire ce que l’on fait, si personne ne nous regarde ou ne prête attention à ce qu’on fait, on ne peut pas continuer à se lancer des défis pour soi seul. Un film c’est fait pour être vu ! Donc mille fois merci, parce que sans votre soutien à tous on baisserait les bras, on est que deux et pour se soutenir ce n’est pas toujours évident ! Il faut de la patience, du courage, et grâce à vous on est requinqués régulièrement et ça c’est essentiel !
Propos recueillis par téléphone le 28 juin 2014 par Nawaak Yoon.
Encore une fois merci à Stéphane Leroux pour le temps qu’il nous a accordé et pour sa grande gentillesse.
Nawaak Yoon.
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