
Interview Yann Danh - A Tout Prix
Nawaak Yoon : Comment vous-êtes vous formé au cinéma ? Quel est votre parcours ?
Yann Danh: Enfant, je regardais beaucoup de film. C’était à la limite du compulsif… parfois 3 ou 4 films en une journée… Mais au départ je ne me destinais pas au cinéma. Je comptais travailler dans le jeux vidéo. J’’étais fan de ciné… et fan de jeux. J’ai suivit un cursus littéraire et artistique (BAC A3) au Lycée… Dans l’optique d’écrire des scénarii pour des jeux d’aventure (dont j’étais très très friand) je suis entré en section cinéma. En parallèle je tournais de temps à autre, mais plus pour mon plaisir, avec mon frère et des amis des petits courts métrage… rien de bien sérieux. (Juste des conneries comme on peut en faire… des sortes de « parodies » de choses que j’aimais.) Mon premier petit court je l’ai tourné en jouant dedans… J’avais 12 Ans. Je vivais à l’ile de la réunion. Et j’ai fait une sorte de « remake » d’EVIL DEAD, avec comme acteurs : Mon chien et moi même ! Hahaha ! Mais je le redis, c’était plus pour le fun de faire qu’autre chose… il n’y avait pas d’ambition quelconque si ce n’est de m’amuser.
C’est au lycée, durant ma fin de seconde que j’ai vraiment pris conscience que je voulais être réalisateur. J’ai tourné un petit court métrage dans le cadre d’un exercice. Son titre : « LA MORT D’UN ANGE » (Tout un programme, Hahaha !)
J’avais écrit le scénario… je réalisais le film… je l’ai monté… et c’était… MAUVAIS ! Vraiment mauvais ! hahaha ! Le film était une sorte de croisement entre TERMINATOR, et un film d’auteur Français façon Rohmer. Tu imagines le mélange ? Hahaha ! Mais malgré tout, j’ai énormément aimer la fabrication (première fois que je ne faisais pas du « tourné/monté ») Je me suis retrouvé à préparer etc… Et une fois sur le plateau, avec une équipe aussi amateur que moi, et malgré toutes les erreurs que j’ai commises en le tournant (TOUT ce qu’il ne faut pas faire) je me suis rendu compte que j’adorais le processus. J’avais la sensation de faire un tour de magie en quelque sorte ! Et ça m’a fasciné.
Enfin, ça peut paraître idiot à dire mais je me sentais à ma place… Bon y’avait du boulot, beaucoup de boulot car c’était vraiment pas bon ce film ! Mais sans lui, sans ce « déclic » je serai pas là en train de parler.
Après quoi je n’ai pas arrêté. Même si à l’époque (hors de l’école) je n’avais pas accès à grand chose… pas d’ordinateur pour monter etc… on tournait avec un caméscope dont l’image était cracra, on montait avec deux magnétoscope VHS… une petite table de mix au milieu… et envoyez la musique ! Hahaha ! Tous ces petits court furent très formateur.
Après le Bac je suis entré dans une école de ciné… Toute naze… et j’ai filé au bout d’un an. Je suis parti bosser sur des plateaux en tant que stagiaire, puis petit assistant etc… pendant 5 ans. Et bien entendu à côté je continuais d’écrire et de penser que je finirai par faire un court, un vrai, avec de la pellicule (seul moyen d’être pris au sérieux / C’était un peu le GRAAL que d’arriver à tourner en pellicule à l’époque !)
N.Y: Quel est votre rapport au genre ?
Y.D: J’ai grandit avec. Je ne vais pas mentir et dire que j’ai commencé en regardant des films de Godard ou encore Rohmer (même si j’ai finit par voir leurs films par le biais de ma classe de ciné au Lycée!) Quand j’étais gosse j’étais fan de TERMINATOR, STAR WARS, ZOMBI, EVIL DEAD, TAXI DRIVER, LES WESTERN DE LEONE, JAWS, RETOUR VERS LE FUTUR…
Je pense que le genre attire quand on est gosse car même s’il ne se limite pas juste à l’imaginaire, la promesse de voyager dans un monde que l’on ne connaît pas est très attirante. Puis plus je revoyais ces films en grandissant, plus je me rendais compte qu’il n’était pas que de simple voyages dans des univers loin de mon quotidien… en fait non, il me parlait de plus en plus… Il parlait toujours au gamin de 12 ans de par leur dimension de pur « GENRE » et en plus, à mesure que je mûrissais en tant qu’individu, plus je voyais, la satire, la critique, le sens, les valeurs etc…
Finalement le genre c’est un peu comme un « conte de fée » ou encore la fable…
Toutes les histoires en définitive (en tous les cas, les bonnes à mon sens) parle de « nous »… parlent de l’humain. Le « genre » n’est qu’un moyen, un support pour renforcer l’histoire, la rendre plus « expressive », plus forte parfois.
De plus, je trouve que le film dit de « GENRE » (sorry j’ai beaucoup de mal avec cette appellation que je trouve un peu « idiote ») est TRES cinématographique. Se sont des pur films de Mise en scène. On ne peut pas se reposer juste sur un scénario et des acteurs en se disant qu’on va « capter le réel » … ON DOIT bâtir un univers, le rendre cohérent, trouver une esthétique ;.. c’est de la création pure.. sans compter qu’au final il faut que ce qui défile devant les yeux du spectateur paraisse « Réel »…
donc c’est un sacré tour de force, un sacré tour de magie !
C’est là où la caméra, la lumière, le cadre… l’esthétique en général est là pour raconter au mieux une histoire… loin des « conventions du réel ». (Même si j’aime aussi des films totalement en prise avec le réel. Mais est-ce ce que j’ai envie de faire ?)
N.Y: Quels sont vos films de chevet ? Influencent-ils vos réalisations ?
Y.D: Il y’a de nombreux cinéastes qui m’ont fait aimer le cinéma… et donc leurs films ont participé à me construire : Leone, Spielberg, Carpenter, Oliver Stone, Nolan, Fincher, Boisset, Kassovitz, Costa Gavras, Scorsese, Coppola, De Palma…
Je peux continuer très longtemps.. il y’a tant de cinéastes dont j’aime passionnément le travail… et je ne cesse de décortiquer le travail.
Leur influence ? Je suis un enfant de la VHS des vidéo Club… obligatoirement tous ces gens dont j’ai aimé les films, et dont je continue de décortiquer le travail… tout ceci doit avoir une influence direct sur mon travail.
Quand j’étudie leurs films, c’est plus les procédés… ce qu’ils font avec la caméra… Je me pose des questions. Pourquoi l’avoir mis là ? Tel angle etc ? Qu’est ce que je ressent… Comment arrivent ils à créer tel ou tel effet sur moi… Les procédés m’interpellent et je tente de les décrypter. Comment untel fait il pour me faire peur, tel autre pour me faire rire… Maintenant tu te rends compte aussi que même si tu notes bien « tout »… si tu es un élève appliqué, c’est bien mais ça ne suffira pas. (voir des fois tu auras beau faire une décalque au plan près… ça ne marche pas … pourquoi ?)
Quel est donc ce supplément d’âme ? Comment arriver à faire SON FILM et non pas simplement une copie carbone des autres ?
Modestement j’essaie de filmer les choses avec ma sensibilité, ce que j’aime… un peu comme si toi et moi on va acheter un blouson en cuir dans le même magasin et qu’il y’a X Modèle… Pourquoi vais je prendre celui ci au lieu de celui là ? Parce qu’il me plait.
Je fonctionne un peu comme ça. Une fois toutes les considérations « narratives, esthétique, émotionnelles » … je fais confiance à mon instinct on va dire. Je suis le premier spectateur… et j’ose espérer que tout ce que j’ai appris, et que je continue d’apprendre me sert d’une façon de plus en plus organique. Une fois que je sais ce que doit raconter la scène, ce que je veux faire ressentir… je tente de devenir spectateur de mon propre film et donc « sentir » comment je dois m’y prendre.
J’alterne constamment en prépa avec des « idées » - Inconscient / je construits ces idées… je tente de créer une ligne cohérente (donc là je suis très conscient, méthodique) je vais et je viens entre mon « instinct » et ma réflexion pour construire ma ligne.
N.Y: Dans votre premier court-métrage Facteur Humain, l’influence esthétique du Giallo est très présente, pourriez-vous nous parler de ce film ?
Y.D: Ca fait plaisir que tu l’ais remarqué (rare en France que l’on m’en parle). C’est vrai que Facteur Humain, a été influencé par deux choses. Mon amour du film noir / Du Thriller et de l’esthétique du Giallo. (ce qui m’a valu de sacrées prises de tête avec mon décorateur qui captait pas du tout ce que je voulais faire… vu que pour lui ce n’était pas REALISTE)
Facteur Humain était mon deuxième court « pro » (tourné en Super 16mm / après avoir déjà réalisé illumi-Net en 35mm avec des bouts de pellicule)
J’avais monté une boite de production « ASSAUT PRODUCTION » avec un associé à l’époque. On comptait lancer notre boite avec nos films. On avait chacun vécu nos galères sur des projets avec des prods… des court qui n’ont jamais vu le jour et on en avait assez d’attendre ! On s’est dit : OK ON Y VA…
J’avais un peu de sous de côté… j’ai mis sur la table, mon frère aussi. Et c’était parti ! J’ai d’ailleurs bouclé le film (et son budget donc) en allant bosser dans l’informatique alors que mon film était en Post Prod.
Ce fut une belle aventure. Encore une fois très constructive. J’ai beaucoup appris et continué d’affiner mon « goût » - Le film a beaucoup d’erreurs mais il ressemble assez au garçon que j’étais à ce moment là. Mes forces et mes faiblesses. Mon envie de cinéma.
Un film de genre avec un sujet qui m’intéresse beaucoup. Je suis parti de cette idée presque « fait divers » pour m’intéresser à travers le « GENRE » à cette idée de la « non assistance à personne en danger » - A l’époque j’étais fasciné par cette idée qu’il nous arrive d’assister à un événement et d’imaginer à postériori ce qu’on aurait fait ou pas… Limite on se projette… on « voit » ce qui pourrait suivre… C’est un peu tout ça qui m’a donné envie de faire ce film. Mais la plus grosse leçon que j’ai reçu avec ce film c’est : Ne jamais rien lâché jusqu’à la fin – je déteste le mix du film par exemple et j’ai été trop « tolérant » , j’étais limite gêné et inexpérimenté pour dire ceci ou cela… donc j’étais déjà content qu’on me mix mon film… Et au final j’ai un film et je n’aime pas le son du film. Ce fut une belle leçon : Ne jamais hésiter à dire NON. Après il y’a la manière de le dire hein… hahaha… Tout en restant poli etc… mais on va assumer un film toute notre vie… Donc il faut arriver à bien se mettre d’accord sur la direction et ne pas laisser une personne embarquer le projet ailleurs. Un film peut vite dériver… Et par moments, je pense que j’ai trop lâché sur certains points. Malgré tout, je l’ai revu il y’a peu… et je l’aime bien.
Après y’a toujours le film qu’on VOULAIT faire… et celui qu’on a réussi à tourner, à monter etc… Et si je devais donner un pourcentage je dirai… 50% de ce que je visais…
Avec A TOUT PRIX je suis au dessus de ce pourcentage ! Mais pas encore à 100% Hahaha !
N.Y: Quel est votre rapport au cinéma italien ?
Y.D: J’ai connu le ciné italien tout d’abord par le biais des Western de Leone. Puis un autre film qui m’a marqué (je parle étant gosse) c’était LES NOUVEAUX MONSTRE (Scolla, Risi, Monicelli)
Puis c’est par le biais d’une interview de DePalma, dont j’aimais beaucoup le travail que je me suis tourné vers Argento, puis Bava…
Il y avait ce Video Club à Boulogne Billancourt où j’ai grandit.. c’était une caverne d’Ali Baba. On pouvait y trouver tout et n’importe quoi.
Les couleurs, les sensations que j’éprouvais face à leur cinéma. A la base ça m’a fasciné. Je me souviens de la première fois où j’ai vu SUSPIRIA (un de mes Argento préféré) j’étais terrifié. J’avais l’impression d’être dans un cauchemar tout en étant réveillé. C’est ça que ça m’a fait. Et j’adorai l’aspect baroque… le sentiment qu’il n’y avait aucune limite. Il y eu un sentiment de grande liberté qui traversait ces œuvres et ça m’a transporté.
N.Y: Puisque vous êtes également monteur, construisez vous vos plans en pensant déjà au montage ?
Y.D: J’envisage le montage oui. Mais comme je le disais, j’estime que rien n’est gravé dans le marbre.
Le tournage n’est pas une « formalité » . Certes, j’arrive préparé (Découpage, Story-board etc.… )mais beaucoup de choses peuvent et vont arriver. Et je vais sans doute soit m’adapter, soit j’aurai des idées nouvelles.
Donc oui je l’ai en tête mais pas de façon rigide. Le montage est un moment à part entière… un moment où le film continue de s’écrire, de se construire… Aussi, j’arrive avec le plus de matière possible. (faut aussi pouvoir se retourner si une idée que l’on avait ne s’avère pas bonne.)
N.Y: A tout prix possède un fond de critique sociale, est-ce un choix délibéré ? Y-a-t-il un message ?
Y.D: A la base le film s’est écrit du fait d’un sentiment que j’avais (et je sais ne pas être le seul) Que ce soit l’ultra individualisme au quotidien et ce climat économico social qui n’arrangeait (et n’arrange toujours) rien. De plus on avait à l’époque un Président qui a su jouer de ce climat… et n’a fait qu’accentuer les tensions entre les gens. Sa stratégie a fonctionné. Beaucoup y ont cru et se sont mis à voir dans leur voisin le responsable de tous les maux de la société… Bref c’est un peu tout ça qui a donné A TOUT PRIX ! Hahaha ! Après il y’a l’envie, une fois que tu as un sujet, un sentiment qui me portait, de faire un thriller, un film de tension, un film viscéral et de surprise. Et si je peux arriver que tout ceci rejoigne mon sentiment.. que j’arrive à faire passer un point de vue ? Alors tant mieux . Si les gens prennent le film comme un pur thriller, avec de la tension et de la surprise.. .COOL ! Si en plus ça les touche, les fait réagir… prendre conscience. Alors BANCO !
N.Y: Avez-vous été influencé lors de l’écriture, par les divers cas de bossnapping qui ont eu lieu en France (Goodyear, Molex, La Poste…) ?
Y.D: Sincèrement non. J’ai lu des choses bien entendu mais l’inspiration de vient vraiment pas de là.
N.Y: Comment appréhendez-vous le passage du court au long-métrage pour Implacable?
Y.D: On est encore en travail sur le scénario. C’est passionnant. Pas tous les jours évident mais passionnant. Le processus est encore différent et puis j’essaie de tirer des enseignements de mes travaux précédents donc je monte la barre plus haut encore.
J’espère qu’on le tournera… j’espère que le film sera aussi bon que ce que j’imagine (on fait tout pour) Hahaha !
J’ai la même problématique qu’à chaque fois que j’aborde un projet en fait.
Si ce n’est que cette fois-ci il ne dépendra pas que de moi et d’une petite équipe.
Le film nécessite de gros moyens. Mais la prod – Metaluna – est à fond derrière le projet ! On espère bien faire quelque chose d’inédit en France… on verra bien ;)
N.D: Que pensez-vous de la vague de cinéma d’horreur français contemporain ?
Y.D: J’ai trouvé cette vague enthousiasmante et je suis admiratif de tous ceux qui y sont allés malgré les problèmes qu’ils ont pu rencontrer, que ce soit le budget ou autre…
Déjà j’ai un respect indéfectible vis à vis d’eux. Faire un film quoi qu’il advienne, c’est une aventure éprouvante, et particulièrement difficile.
Aucun d’entre eux ne s’est levé le matin en se disant : M’en fout, faisons un mauvais film. NON. Ils voulaient tous faire le meilleur film possible ! Est ce que ça en fait des films parfait ? Non. Est ce que ça en fait des bons films ? Pas toujours… Mais globalement j’ai trouvé qu’il y’a eu beaucoup de bonnes choses… Et j’attends avec impatience la suite !
D’ailleurs j’ai trouvé la presse très très dur à l’égard de nombre d’entre eux. Certes ils étaient pour la plupart imparfait… mais on parle de premiers films !!!
J’invite tout le monde à revoir EVIL DEAD et à me dire si le scénario était top, le cast génial, la light etc etc… Franchement non.
Est ce que Sam Raimi est un mec de talent ? Bien sûr. Et depuis il n’a plus rien à prouver… mais sa carrière s’est construite dans le temps… et maintenant il fait des films énorme avec des budget pas croyable !
Bad Taste de Peter Jackson… franchement était ce parfait ? (Il frôlait l’amateurisme quand même) Est ce que j’ai aimé son premier film ? Oui. Mais perso je n’aurai jamais cru que ce monsieur ferait un jour LE SEIGNEUR DES ANNEAUX. Pour être sincère c’est à partir de Créature Céleste (4eme long !) que je me suis dit : Wowww non mais attends là.. le mec c’est pas juste du ciné gore et déconnant en fait ? … (même si j’adore BRAIN DEAD)
Et le reste l’a prouvé. Bref tout ça pour dire… faut laisser aux gens, aux réal de se construire… Peut être est ce l’époque ? Je ne sais pas. Perso je vois beaucoup de talents. Et désormais j’en connais personnellement certains. Je connais leurs envies et leurs futurs projets … et je suis IMPATIENT ! On a des gros talents en France. Il faut soutenir (ce qui en veut pas dire qu’on ne doit pas critiquer) mais je pense qu’il faut prendre un film pour ce qu’il est… ce qu’il propose et cesser d’espérer voir un CHEF d’œuvre à chaque premier film !
Je pense que l’attente était malheureusement trop haute parfois de la part des spectateurs… Et quand je vois ce que certains « Fan » aiment et défendent (provenant de l’étranger)… quand je vois leur violence à l’égard de ce qui a été prod en France… je suis dubitatif.
Faut soutenir. Pas aveuglément, certes, mais soutenir.
Je ne vois pas l’intérêt de tirer à boulet rouge ou de ricaner bêtement.
J’adorerai voir plus de films fantastique Français et plus de films d’horreur. D’ailleurs j’ai lu un projet de film d’horreur (basé sur une légende) il y’a quelques mois… Si le film arrive à tenir toutes ces promesses… C’est original, très bien écrit… Ca pourrait être une bombe ! Je croise les doigts pour qu’il se fasse ! Je serais le premier dans la salle !
N.Y: Zone d'expression libre! Un mot pour conclure?
Y.D: J’ai beaucoup de chance. Je fais le métier que je rêvais de faire quand j’étais au lycée. C’est difficile. Mais j’aime ce que je fais. Je remercie ma famille, me frères, mes parents, mes amis, tous ceux qui me soutiennent depuis si longtemps. Je remercie grandement mon équipe et mon cast qui a fait que le film est ce qu’il est. Merci encore BEAUCOUP !
Je vais tout faire pour que la suite soit encore meilleur !
Merci à vous pour cette interview ! Ce fut passionnant ! A tout bientôt !
Interview Réalisée par Nawaak Yoon
Critique A tout Prix
Nous remercions Yann Danh pour le temps qu'il a bien voulu nous accorder.
Le Court métrage "A Tout Prix" est disponible dans la section Courts & Longs