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Interview de Fabrice du Welz

 

 

 

 

 

Nawaak Yoon : Est-ce que vous pourriez brièvement revenir sur votre parcours de formation ?

 

Fabrice du Welz : En fait j’ai une formation de comédien, j’ai fait le conservatoire de Liège. J’ai une formation théâtrale, car j’ai étudié l’art dramatique et la mise-en-scène de théâtre à l’INSAS de Bruxelles, en même temps en étant toujours très passionné par le cinéma. J’ai très tôt commencé à faire des petits films en Super-8 avec mes amis, à développer ça… Donc j’ai vraiment grandi entre un environnement très théâtral et une volonté de faire des films d’horreur dont j’étais très très friand et gros consommateur quand j’étais adolescent.

 

N.Y : Vous aviez donc déjà un rapport au cinéma de genre et au cinéma d’horreur qui était bien ancré ?

 

F.d.W : Oui, même complètement compulsif parce qu’à l’époque j’étais en pensionnat et j’avais une espèce de deal avec ma mère qui était que lorsque je rentrais de pension j’allais dans les vidéo-clubs et je me gavais de films d’horreur. Comme j’en visionnais beaucoup, je parlais aux gérants des vidéo-clubs et ils m’orientaient surtout vers le cinéma d’horreur anglais ou italien. Donc j’ai découvert tous les grands maîtres, et le premier vrai grand choc a été Massacre à la Tronçonneuse. J’y ai vu une autre manière de faire, du cinéma avec un grand « C » dans le cadre du cinéma de genre en fait. De là ça a été un véritable éveil culturel, du coup je me suis passionné après pour le fait divers : Ed Gein. Celui-ci m’a ramené à Psychose de Hitchcock, et donc j’ai découvert Hitchcock. J’ai donc découvert la filmographie de Hitchcock et cela m’a emmener autre part, et ainsi de suite… Voilà, donc grâce à ce deal avec ma mère, je voyais vraiment beaucoup de films, j’en enregistrais énormément. Tout en étudiant le théâtre, il y a avait déjà cette schizophrénie entre les grands auteurs que j’étudiais à l’école et  cette volonté de faire des films d’horreur très trash à l’époque, avec mes amis dans les bois…

 

 

N.Y : Dans le documentaire « Viande d’Origine Française », vous disiez que les jeunes réalisateurs de films d’horreur, dont vous faites partie, sont tous des « enfants de Doillon ». Est-ce que le cinéma d’auteur a eu une influence sur votre manière de faire du genre ?

 

F.d.W : Quand je dis ça, je parle juste d’un comportement. C’est vraiment culturel, c’est-à-dire qu’en France depuis la Nouvelle Vague il y a cette volonté, ou en tout cas chez le réalisateur, d’avoir un contrôle complet de A à Z sur son film. On est l’auteur du film. C’est assez nouveau au fond, car le cinéma français ne commence pas avec la Nouvelle Vague, bien au contraire, on a eu beaucoup de choses avant la Nouvelle Vague. Avant cette période le cinéma français s’articulait un peu comme le cinéma hollywoodien aujourd’hui. C’est à dire qu’il y avait des auteurs, des scénaristes, des producteurs, des acteurs… La Nouvelle Vague a balayé tout ça et quand des années plus tard, ou des décennies plus tard, des jeunes metteurs en scène, comme moi, faisons des films d’horreur, on est biberonné par le cinéma d’horreur américain, italien, anglais, asiatique… Et en même temps on se comporte comme des petits auteurs français. C’est en ce sens là que je disais qu’on agit comme des néo-despotes qui ne prennent pas en considération le travail sur l’écriture, et ça, ça nous a joué des tours à tous. Quand je disais cela, ça n’avait rien de péjoratif contre le cinéma de Jacques Doillon, c’est juste que l’on se comporte comme ça.

Nos grands modèles référents s’inscrivent dans une industrie qui est très cohérente, c’est nous qui ne sommes pas cohérents. Il m’a fallu du temps pour comprendre ça, et aujourd’hui j’essaye de faire autrement. Mais tout en essayant de garder un maximum de contrôle sur mes films.

 

N.Y : Justement, est-ce que le fait pour vous d’avoir fréquenté une école d’art dramatique et de cinéma a eu un impact sur votre manière de réaliser et d’appréhender le système ?

 

F.d.W : C’est pas forcément le background théâtral, c’est juste que quand on regarde les systèmes d’exploitations, le Trans-europe qui nous a fascinés adolescents, tous ces films italiens, anglais, ils s’inscrivaient vraiment dans une logique d’exploitation, une vraie logique de marché : on donnait deux francs et il fallait que le film en rapporte trois. Même si c’était des films de Déodato… Tous ces films de ces genres là se sont toujours inscrits dans des logiques de production très cohérentes. Et même en étant enfants de la Nouvelle Vague malgré nous, en fait on se comporte autrement. C’est-à-dire que, comme le cinéma français est en plus très subventionné, on se pose pas la question de savoir si les films vont être rentables ou pas.

Moi il m’a fallu du temps avant de me dire : « Est-ce que ça, ça peut être rentable ? Est-ce que l’équation est juste ? » Parce que, si on me donne quatre millions d’Euros et que je livre un film qui en rapporte la moitié, ça va faire chier tout le monde. Par contre si je fais un film à un million et qu’il en rapporte deux ou trois, hé bien j’aurai plus de facilité de faire un nouveau film. En tout cas, je pense que la réflexion vis-à-vis du marché et de l’industrie est importante. Ce qui est étonnant dans notre génération, même si on commence tous maintenant à avoir un peu de bouteille, c’est qu’on ne s’est pas posé ce genre de question. Parce que l’on est dans un système français, et que le système français est très particulier. C’est-à-dire que tout le monde est payé et financé avant. Donc la rentabilité du film n’est pas très importante. On le voit bien aujourd’hui dans les comédies françaises, ou dans beaucoup de films qui se tournent en France, tout le monde fait sa marge avant, tout le monde se paie avant. Les comédiens sont payés avant, les  producteurs ont leur salaire producteur avant, et si ça marche tant mieux, mais si ça ne marche pas c’est pas très grave parce que c’est un système qui se finance beaucoup par les télévisions. Donc c’est une autre manière de penser.

Mais, nos référents dans les films d’horreur qui nous ont vu grandir, ou même les films américains des années 70’, étaient des films qui s’inscrivaient vraiment dans une logique de production. Alors bien sûr il y a eu des accidents comme les Cimino (ndlr. Les Portes du Paradis, 1980) et d’autres, mais ils s’inscrivaient dans cette logique. C’est ça que je voulais dire par rapport à Jacques Doillon, c’est qu’il y a une espèce d’incohérence entre notre manière de faire et nos référents. Ils y avaient des logiques de production et nous aujourd’hui on en est un peu loin. C’est pour ça aussi que je pense que le cinéma d’horreur français ne fonctionne pas. Outre les problèmes d’écriture, outre les problèmes de production, malheureusement il n’y a plus rien là. C’est figé, mais ce cinéma d’horreur reviendra.

Alors que quand Franju faisait des films, ou même Cocteau qui faisait des films fantastiques, ces gens là le faisaient vraiment dans un système de production. C’était des films qui étaient pensés pour le public aussi, avec un souci d’écriture.

 

 

N.Y : Donc diriez-vous que vos deux derniers films que l’on attend, Alléluia et Colt 45, ont été pensé de cette manière là ?

 

  

F.d.W : Pour Colt 45 c’est très difficile parce que j’ai eu pas mal de problèmes avec la production. Le film va sortir bientôt, donc là j’ai un peu souffert on va dire, mais en tout cas il y avait une volonté de s’inscrire dans un type de marché avec des choses qui me semblaient très excitantes à faire etc… Après les gens jugeront sur pièce. Donc là c’est un film plus ouvert, plus un film de marché.

Alléluia est aussi très cohérent, c’est-à-dire que je connaissais les enjeux. C’est un film qui a couté très peu d’argent, il y avait une volonté de le faire avec peu, et il y avait une volonté d’écriture. De faire plutôt un film de personnages qui s’inscrive dans quelque chose de cohérent. Qu’il puisse voyager. Mais bon après je suis pas forcément un modèle, je vous dis des trucs, mais je suis loin d’être un modèle de cohérence dans mon propre cinéma. J’essaye de réfléchir à ce qui manque pour qu’il y ait plus de films comme ça. Mais ça a tellement changé de l’époque où l’on regardait les films en vidéo que l’on avait quinze ou seize ans… L’industrie a tellement, tellement changé.

 

N.Y : Vous avez évoqué vos influences, mais lorsque l’on voit votre premier court-métrage, Quand on est amoureux c’est merveilleux, j’y ai décelé, alors peut être est-ce juste personnel, un peu de l’esthétique du Giallo notamment au niveau des éclairages de Benoit Debie…

 

F.d.W : Oui complètement ! C’est-à-dire que pour Benoit et pour moi c’était le premier court-métrage, et donc je lui ai beaucoup montré de films d’Argento et on a clairement orienté le court comme ça ! C’était vraiment une volonté très forte ! Comme Benoit ne connaissait pas tout ce cinéma là, on regardait beaucoup de films de Bava, d’Argento ensemble. Sur le film il y a donc eu un petit travail de stylisation. Mais en même temps à l’époque on ne savait pas très bien ce que l’on faisait ; franchement on prenait des risques insensés, on coupait beaucoup de lumières pour chercher le contraste. On était dans le noir, les machino gueulaient… C’était pas courant à l’époque, le gens nous disait : « tout va être noir ! » Je me souviens d’un journaliste sur le tournage de Calvaire qui se faisait passer pour un chef op’, ou du moins qui avait des velléités de photographe, qui se baladait avec sa cellule en répétant : « Mais y’a pas de lumière ici ! Y’a pas de lumière ici ! Comment vous allez faire ? »

 

N.Y : C’est vrai que sur Calvaire on retrouve ce travail de silhouettes avec les ombres qui confine parfois à l’Expressionnisme. Par conséquent, compte tenu de tout ce soin apporté à la photo, peut-on dire que votre cinéma est un cinéma de l’atmosphère ?

 

F.d.W : Oui, sans doute… En tous cas créer des atmosphères c’est ce qui me plait le plus au cinéma. C’est l’aspect cauchemardesque, le fait de rentrer dans un univers et d’avoir des sensations physiques. C’est une recherche constante. Le travail avec les acteurs, les personnages est fascinant c’est vrai, mais plonger le spectateur dans une ambiances qui soudainement parle aux sens, c’est véritablement quelque chose que j’essaye de composer, oui.

 

N.Y : Une question qui va peut-être vous sembler déroutante maintenant mais, peut-on dire que vos films comportent un esprit « Belge » ?

 

F.d.W : Heu… oui peut-être. Je ne sais pas ce que c’est pour ma part l’esprit belge… C’est vrai qu’il y a des gens qui parlent de cela… Mais tu vois mon cinéma, par exemple, est très différent de celui d’Hélène et Bruno (Ndlr. Cattet et Forzani), ou de celui de Boulie Lanners. Je crois que d’esprit belge il n’y en a pas vraiment. Je pense que le cinéma français était très libre dans les années 60 et 70, il y avait aussi des cinéastes comme Marco Ferreri en Italie. C’était des gens qui étaient libres, il n’y avait pas de pression de production, ils s’inscrivaient dans un cinéma à la marge. Alors heureusement, à l’époque, il y avait des cinémas d’Art et Essais et la possibilité pour ces cinéastes de faire voir leurs films, de se balader avec leurs films… Aujourd’hui c’est très compliqué ! En France les exploitants ont peur de films à risque, ils veulent tous la même chose tout le temps. On réutilise les mêmes acteurs, ce sont toujours les mêmes affiches pourries toutes blanches… C’est-à-dire que le cinéma français contemporain est beaucoup moins libre que ce qu’il était. Donc peut-être que nous en Belgique, parce que l’on a moins de contraintes relatives au star system, ou même moins de pression par les annonceurs. Et comme nos films coutent moins chers et que les systèmes de production son plus malins, on tourne beaucoup plus, on est plus libres et cela se ressent dans les films. Du coup les gens ont l’impression qu’en Belgique il se passe quelque chose, mais en même temps j’ai entendu parler des Combattants, de Mange tes Morts, même de Bande de Filles de Sciamma qui sont des films incroyables mais qui sont faits dans une industrie et dans une économie de base, et qui sont très libres ! Mange tes Morts on m’a dit que le film coutait 400 000 euros, alors qu’il est à tomber par terre. Donc c’est la liberté qui permet à certains auteurs et cinéastes de faire autre chose que toujours le même produit qu’on décline. Dieu sait si en France aujourd’hui on est toujours dans cette espèce de déclinaison du même produit avec toujours cette même indigence pour faire venir un maximum d’annonceurs. C’est ça à mon avis le gros problème, donc l’esprit belge c’est peut être d’être un peu plus libre et de pouvoir exprimer sa voie sans trop de contraintes.

Après il y a quelque chose qui nous est peut-être un peu plus propre c’est cette manière que l’on a de se moquer un peu de nous-mêmes…

 

Y.N : Oui, c’est un peu à ça que je pensais, cette espèce d’autodérision que l’on retrouve dans des films comme C’est Arrivé Près de Chez Vous, pour prendre un exemple très connu, avec cet humour très noir qui confine parfois au burlesque justement comme dans Calvaire. C’est une chose, de mon point de vue, que l’on ne retrouve pas forcément chez les réalisateurs français…

 

F.d.W : Oui, peut-être… Je ne peux faire aucune généralité là-dessus, je pense que ça relève du ressenti personnel. Je pense que c’est vraiment inhérent à chaque metteur en scène.

 

N.Y : Parlons horreur, puisque c’est une des préoccupations centrales de notre site… Comment pourriez-vous définir le surgissement de l’horreur dans vos films ?

 

F.d.W : C’est avant tout pulsionnel. Je crois que c’est un cinéma de pulsions, je vois bien que c’est quelque chose qui m’intéresse quand à un moment donné la pulsion primaire prend le pas… Il y a beaucoup de cela ! C’est un surgissement d’aveuglement de folie qui se matérialise en quelque chose de profondément pulsionnel et bestial. Mais bon en même temps je n’ai aucune certitude là-dessus… Tu sais, ce n’est pas à moi à dire ça. Je peux percevoir ce qui m’intéresse et ce que je fais, j’aime beaucoup le jaillissement de la violence soudaine, mais en même temps il faut que ce soit une violence incarnée. Je n’aime pas la violence pour la violence, que l’on peut retrouver dans certains films, car elle est complètement désincarnée et ne m’intéresse pas beaucoup…

 

N.Y : … et vous assumez que cela puisse à un moment donné complètement choquer ?

 

F.d.W : Oui tout à fait… J’ai bien compris que ce que j’essaye de faire et de construire c’est de mon temps. Il faut bien une réaction entre les gens qui aiment beaucoup et les gens qui détestent profondément. Mais c’est le risque que je prends, et voilà, je ne peux malheureusement être différent… Je n’arrive pas à fédérer, ou alors je serais beaucoup plus cynique, mais je ne peux pas faire ça, j’ai du mal… Peut-être qu’un jour… J’en sais rien…

 

N.Y : En tous cas c’est vrai qu’il y a une certaine récurrence de la folie : à la fois dans Calvaire, on la retrouve dans Vinyan et Alléluia. J’ai lu quelque part que Calvaire et Alléluia formaient les deux tableaux d’une trilogie ardennaise manifestement…

 

F.d.W : … oui, oui !

 

N.Y : Dans ce cas est-ce vraiment Laurent Lucas qui en sera le fil conducteur ? Est-ce qu’on le retrouvera dans le troisième film ?

 

F.d.W : Oui, oui complètement ! C’est vraiment Laurent qui est au centre de tout ça. C’est un travail sur trois visages de Laurent, et sur toute son ambiguïté. C’est quelque chose qui me fascine vraiment chez cet acteur, et que je n’ai pas fini de l’exploiter avec lui, avec son concours bien évidemment.

 

N.Y : Une petite question concernant l’exploitation de vos films à l’étranger. On dit que le cinéma ne va pas forcément très bien en France, au moins en ce qui concerne le cinéma de genre, comment Calvaire ou Vinyan se sont-ils vendus à l’étranger ?

 

F.d.W : Bien ! Bien ! L’international c’est là ou les films se baladent… Ils ont été achetés sur beaucoup de territoires. Alors ce ne sont pas des succès massifs, mais ce sont des succès de niche, parce qu’il y a des communautés des gens qui aiment bien ce cinéma là, et un peu partout dans le monde ! C’est la grande force du cinéma de genre et d’horreur, c’est que c’est universel et qu’il y en a partout. De toute façon n’importe quel film de genre a toujours une vie plus longue que n’importe quel film d’auteur. Il y a toujours des films qui voyagent et qui fonctionnent beaucoup plus. Mais bon ! L’opposition film de genre/ films d’auteurs j’ai beaucoup de doute là dessus, et je trouve ça tellement réducteur… C’est pas quelque chose que j’encourage en tout cas !

 

N.Y : Oui, d’ailleurs je trouve que c’est une vision qui se retrouve vraiment dans votre cinéma, c’est-à-dire que l’on est toujours à la frontière des deux, à la fois dans le ton et même dans le rapport au temps et au montage…

 

F.d.W : Oui je vois ce que tu veux dire… oui c’est vrai.

 

N.Y : Par ailleurs on voit pas mal de jeunes réalisateurs de genre de votre génération qui s’orientent vers le polar ou le thriller, vous pensez que c’est une manière de renouveler le genre ?

 

F.d.W : (Il réfléchit…) Je ne sais pas… Je n’ai pas de certitude par rapport à cela… Je pense que les gens font ce qu’ils peuvent par rapport à un modèle de production qui est très très difficile pour l’instant, en tous cas en France ! Entre la comédie et parfois le polar, il existe pas grand chose… A part certains grands metteurs-en-scène, comme les Audiard, qui continuent leur œuvre et qu’on apprécie… En tous cas dans le cinéma d’exploitation très commercial il y a vraiment très peu de choses entre la grosse comédie et le polar, en faible quantité. Et encore ce ne sont pas des polars comme les américains font, c’est-à-dire que c’est très aseptisé, c’est très gentil en fait ! Quand on voit les polars coréens, et les polars américains ou japonais, nous c’est Julie Lescaut qu’on propose ! C’est terrifiant, non mais c’est vraiment affolant !En fait il y a une telle peur de tout que les gens ne prennent plus de risques, rien ! C’est pour ça qu’on voit toujours les mêmes têtes… Avec ça à un moment donné les metteurs en scène doivent tourner et donc ils font du polar, comme Besson, ou comme je l’ai fait moi chez Langmann… et ça c’est très mal passé…

 

N.Y : Mais on doit quand même s’attendre à un polar très noir avec Colt 45 ?

 

F.d.W : Oui, oui ! Très fort…  

 

N.Y : … j’ai entendu parlé d’une sortie pour le mois d’août, vous confirmez ?

 

F.d.W : Tout à fait, oui ! Aux dernières nouvelles c’est ça… Le 13 ou le 20 août. A mon avis il y aura très vite un trailer, je crois que ce sera pour la semaine prochaine (ndlr. Semaine du 16 juin 2014). Je pense qu’ils vont commencer là…

 

N.Y : Eh bien Fabrice je vous remercie beaucoup pour ce temps que vous avez passé à répondre à cette interview et pour votre gentillesse ! A bientôt !

 

F.d.W : Merci, au revoir !

 

 

 

Propos recueillis par téléphone le 7 juin 2014

par Nawaak Yoon.

Retrouvez la critique de Calvaire

 

 

Encore une fois mille mercis à Fabrice du Welz qui s’est prêté avec beaucoup de patience au jeu des questions !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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