Que dire de ce film… Contrairement à ses homologues, que ce soient Alexandre Aja, Pascal Laugier ou encore Xavier Gens, Fouad Benhammou ne tombe ni dans le sadisme, ni dans le gore d’un genre français qui se veut plus choquant film après film. Au contraire, il met en scène ici une histoire entre le fantastique et l’épouvante, une sorte d’angoisse latente qui monte crescendo tout au long d’un scénario qui aurait pu être plus travaillé. Non dans le sens ou l’histoire est cliché (quoi que…), mais dans l’idée que finalement, on ne sort pas tant de l’ordinaire, si ce n’est par quelques petits détails qui ont le méritent de rendre au film un certain charme.

N’est pas maître de la frayeur qui veut, les longueurs usent rapidement le spectateur. Longueur que l’on retrouvait déjà dans L’orphelinat ou Les yeux de Julia, mais qui sans ennuyer ne faisait qu’alimenter le suspense. Ici, se sont de lourds passages qui, sans vraiment faire avancer l’histoire, ralentissent cruellement le film pour au final, annihiler tout effet d’angoisse.